• Absurde,  Camus,  Commentaire composé,  L'Etranger,  Lecture analytique,  Littérature,  Oral,  Roman

    L’incipit de l’Etranger

    “Aujourd’hui maman est morte” C’est par cette entrée en matière devenue célèbre que Camus inaugure L’Etranger, roman de l’absurde. Une narration absolument simple, un personnage qui se borne à des réflexions factuelles, rien dans ce début de roman ne semble vouloir s’élever à des niveaux de complexité élevés. Tout cependant est éminemment complexe. Le lecteur marche sur des oeufs à chaque instant et le doute nous vient bientôt : ce personnage si peu intelligent qu’il semble évoluer “au raz des paquerettes” n’est-il pas en réalité un maître-manipulateur ? A voir…     Si vous voulez aller plus loin que cet extrait et lire l’oeuvre intégrale, ici : L’Etranger.

  • Absurde,  Camus,  Commentaire composé,  L'Etranger,  Lecture analytique,  Littérature,  Roman

    Camus, l’Etranger, suite

    L’Etranger d’Albert Camus est une oeuvre à la fois simple et complexe. Simple par la façon sans détour dont elle se présente au lecteur, simple par la clarté et la fluidité de son langage, simple également par la relative banalité des péripéties qui y sont mentionnées. Un sentiment de gêne, d’étrangeté, voire de malaise rôde autour de nous cependant à mesure que nous nous enfonçons dans la lecture car à la vérité dans ce roman, force est de constater que rien n’est simple. Journal intime ou récit rétrospectif ? Un personnage idiot ou manipulateur ? Coupable ou innocent ? La scène du meurtre de l’arabe est emblématique de cette profonde…

  • Baudelaire,  Commentaire composé,  Fleurs du Mal,  Général,  Lecture analytique,  Les Fleurs du Mal,  Littérature

    Correspondances

    Chez Baudelaire “Les parfums, les couleurs et les sons se répondent”. S’ils se répondent, c’est qu’ils s’appellent, se hèlent, qu’ils s’interpellent. Ils ne sont d’ailleurs pas les seuls à se requérir par la parole et à demander qu’on y réponde, ou qu’on en réponde. L’homme par exemple parle tout autant qu’il est parlé par la Nature, regarde autant qu’il est regardé. Ce “passant” n’a alors qu’une seule chose importante à faire de son existence : s’ouvrir aux “choses infinies” qui le traversent et dont il n’est qu’une étincelle. La poésie est une porte vers l’union mystique de l’homme et du monde. La magie de ce poème est de mettre l’extase…

  • Baudelaire,  Candidats libres,  Commentaire composé,  Fleurs du Mal,  Lecture analytique,  Les Fleurs du Mal,  Littérature,  Poésie

    Je suis comme le roi d’un pays pluvieux

    Ainsi commence ce poème, l’un des quatre “Spleen” de la section “Spleen et Idéal” des Fleurs du Mal de Baudelaire. S’il peut paraître enviable au commun des mortels “d’être le roi”, la peinture que nous fait Baudelaire de ce royaume nous en fera rapidement passer l’envie. Le spleen est ce état de désespoir proche du néant, ouvert sur l’angoisse sans borne de l’infini. Bonne lecture…