“Aujourd’hui maman est morte”
C’est par cette entrée en matière devenue célèbre que Camus inaugure L’Etranger, roman de l’absurde. Une narration absolument simple, un personnage qui se borne à des réflexions factuelles, rien dans ce début de roman ne semble vouloir s’élever à des niveaux de complexité élevés.
Tout cependant est éminemment complexe. Le lecteur marche sur des oeufs à chaque instant et le doute nous vient bientôt : ce personnage si peu intelligent qu’il semble évoluer “au raz des paquerettes” n’est-il pas en réalité un maître-manipulateur ? A voir…
Si vous voulez aller plus loin que cet extrait et lire l’oeuvre intégrale, ici : L’Etranger.