• Absurde,  Baudelaire,  Camus,  Conseils de lecture,  Culture littéraire,  L'Etranger,  Littérature,  Résumé,  Révisions,  Roman

    Algérie, 1942

    L’Etranger de Camus ne cesse de provoquer des controverses et des discussions, des débats parfois passionnés et des opinions péremptoires, énoncées “à l’emporte-pièce”. C’est qu’il réunit en lui tous les ingrédients d’un cocktail explosif et hautement instable : Une apparente simplicité qui se change vite en une complexité inextricable. En effet, des questions aussi simples que : qui parle ? à qui ? depuis où ? depuis quand ? pourquoi ? comment ? ne trouvent absolument aucune réponse satisfaisante. Un regard superficiel, porté par le narrateur sur ce qui se présente, et qui semble se borner à “dire ce qui est”, devient rapidement l’instrument qui fait sentir l’insondable profondeur du…

  • Absurde,  Camus,  Candidats libres,  Commentaire composé,  L'Etranger,  Lecture analytique,  Littérature,  Roman

    “… qu’ils m’accueillent avec des cris de haine.”

    Sur cette phrase pleine de superbe et au demeurant bien énigmatique se clôt L’Etranger d’Albert Camus. Le personnage de Meursault traverse dans cet excipit un processus profond de transformation de sa personne. Lui qui était jusqu’alors incapable d’aucune spéculation intellectuelle, lui qui était depuis le début de son récit pris tout entier dans l’immédiateté du moment présent, le voilà qui se met à penser, à philosopher sur le sens de l’existence et le voilà qui se révolte, à sa propre surprise d’ailleurs : “Alors, je ne sais pas pourquoi, il y a quelque chose qui a crevé en moi.” On a dit beaucoup de choses sur l’oeuvre de Camus en…

  • Absurde,  Camus,  Commentaire composé,  L'Etranger,  Lecture analytique,  Littérature,  Oral,  Roman

    L’incipit de l’Etranger

    “Aujourd’hui maman est morte” C’est par cette entrée en matière devenue célèbre que Camus inaugure L’Etranger, roman de l’absurde. Une narration absolument simple, un personnage qui se borne à des réflexions factuelles, rien dans ce début de roman ne semble vouloir s’élever à des niveaux de complexité élevés. Tout cependant est éminemment complexe. Le lecteur marche sur des oeufs à chaque instant et le doute nous vient bientôt : ce personnage si peu intelligent qu’il semble évoluer “au raz des paquerettes” n’est-il pas en réalité un maître-manipulateur ? A voir…     Si vous voulez aller plus loin que cet extrait et lire l’oeuvre intégrale, ici : L’Etranger.

  • Absurde,  Camus,  Commentaire composé,  L'Etranger,  Lecture analytique,  Littérature,  Roman

    Camus, l’Etranger, suite

    L’Etranger d’Albert Camus est une oeuvre à la fois simple et complexe. Simple par la façon sans détour dont elle se présente au lecteur, simple par la clarté et la fluidité de son langage, simple également par la relative banalité des péripéties qui y sont mentionnées. Un sentiment de gêne, d’étrangeté, voire de malaise rôde autour de nous cependant à mesure que nous nous enfonçons dans la lecture car à la vérité dans ce roman, force est de constater que rien n’est simple. Journal intime ou récit rétrospectif ? Un personnage idiot ou manipulateur ? Coupable ou innocent ? La scène du meurtre de l’arabe est emblématique de cette profonde…