Au XVII ème siècle, la fable est un genre mineur. Lorsqu’on est un grand auteur à cette époque, on s’attaque au genre théâtral -surtout dans la veine tragique, ou à la poésie. La Fontaine quant à lui, a pendant longtemps, cherché son style et son orientation. Personnage à part et quelque peu marginal dans sa vie comme dans son œuvre, il réussit malgré tout à imposer sa marque sur les lettres françaises, il réussit à mettre à la mode -avant qu’elle ne devienne populaire, sa vision de la littérature.
Nombreux sont les passages dans son œuvre (préfaces, dédicaces, avertissements…) où il défend le genre de la Fable, en souligne l’utilité et l’originalité. Nous avons ici dans « Le pouvoir des fables » un cas particulier. C’est un plaidoyer pour les fables qui prend place au sein d’une fable, procédé que nous connaissons sous le nom de « mise en abyme ». Nous allons ici essayer de faire jouer les ressorts de cette fable au second degré.
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