Le commentaire composé ou commentaire littéraire, ou commentaire de texte, c’est un gros morceau de l’année de première ! Les conseils de méthode ne manqueront pas de venir, mais souvent vous laissent un peu démunis face à cette montagne qu’il faut franchir lorsque c’est à vous de rédiger votre premier commentaire.
Mes élèves souvent me disent : “Tout ça, c’est très bien, on a bien compris le principe, mais comment fait-on concrètement ? Pouvez-vous nous proposer un commentaire déjà rédigé en entier pour que l’on ait un modèle de ce qu’il faut faire ?”
L’imitation d’un modèle, et la répétition pour s’approcher de ce modèle sont des notions qui ne sont plus très en vogue dans la pédagogie d’aujourd’hui. Il en a été autrement cependant par le passé. L’époque classique, fondait en effet l’essentiel de son projet esthétique sur ce qu’elle appelait “l’imitation des Anciens”, désignant par là l’Antiquité gréco-romaine. J’ai donc, à “l’imitation des Anciens”, qui étaient les modernes d’autres anciens plus anciens qu’eux, décidé de vous fournir pour l’exemple ce commentaire de l’acte II, scène 5 de Phèdre de Racine, la scène dite de l’aveu.
Prenez-le donc pour un modèle dont vous pouvez vous inspirer, mais qui est loin d’être parfait : Il est tout d’abord assez succint et loin de couvrir toutes les subtilités du texte. Il est aussi rédigé dans un style et avec un vocabulaire qui sont ceux d’un adulte, professeur de littérature. Vous seriez fort mal inspirés d’en faire un copier-coller pour le présenter, la bouche en coeur, à votre prof ! Vous seriez piqués direct pour “imitation des anciens”, ce qui se dit “plagiat” de nos jours… parents convoqués, devoir supplémentaire et tout le tralala, vous voyez ce que je veux dire !
Le commentaire rédigé complet ICI
Pour lire la pièce de Racine en intégralité : Phèdre
Les mises en scène de Phèdre sont souvent prétentieuses ou tout simplement ennuyeuses. Je ne vous mets donc pas de lien en direction d’une quelconque vidéo. Je ne les connais pas toutes cependant et si vous en dénichez une qui vaut le coup, faites-moi-en part.