Dans ce chapitre, Montaigne mêle des réflexions générales au sujet de l’amitié, qui lui viennent beaucoup des philosophes de l’antiquité, à sa propre expérience, et à sa relation personnelle avec Etienne de La Boétie, ami très cher et mort prématurément.
Ce chapitre est intéressant en lui-même, de par son contenu et de par les réflexions que l’auteur y développe, mais également en ce que La Boétie, dont la disparition a privé Montaigne d’une compagnie qu’il prisait fort, est en quelque sorte indirectement, à l’origine du projet d’écriture de Montaigne.
Les Essais, oeuvre solitaire et personnelle s’il en est, peuvent se lire en effet comme une tentative de renouer, par-delà la mort, cette conversation interrompue avec l’ami disparu.
Bon visionnage.
Pour vous plonger dans la lecture de Montaigne, c’est ici : Les Essais