“Dis-moi, ton coeur parfois s’envole-t-il, Agathe ?”
C’est par ces mots pressants, par cet appel jaillissant que Baudelaire se voit franchir en compagnie de l’être aimé, les immenses distances qui séparent l’ici-bas d’un ailleurs rêvé. A l’enthousiasme du départ succède cependant assez rapidement, le désenchantement et la désillusion.
L’âme se retrouve alors esseulée et triste, Moesta et Errabunda comme on dit en latin. De là, rien ne l’empêche plus de se livrer avec délices aux affres morbides et angoissantes du Spleen, elle qui avait si fort désiré un Idéal hors de sa portée.
Téléchargez gratuitement le poème ainsi que son commentaire : Le texte et l’audio
Si vous ne vous êtes pas déjà procuré l’ouvrage en oeuvre intégrale : Les Fleurs du Mal