Voici un résumé de tout ce qu’il faut savoir sur l’épreuve orale : Ce qui est attendu, comment elle se déroule et dans quel esprit il faut la préparer. J’espère que cette petite clarification vous sera utile et n’hésitez pas à m’envoyer vos questions ou vos commentaires. Bon visionnage !
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Les Candidats libres
Bonjour, Pour ceux d’entre vous qui se sont inscrits en candidat libre et qui tentent l’aventure de préparer tout seul les épreuves, j’ai fait cette petite vidéo. Bon visionnage.
- Baudelaire, Candidats libres, Commentaire composé, Fleurs du Mal, Lecture analytique, Les Fleurs du Mal, Littérature, Oral, Poésie
“J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans.”
Pour qui est un peu familier des Fleurs du Mal, ces mots rappellent immanquablement le sentiment d’angoisse et d’ennui profond que Baudelaire désigne par ce mot anglais de Spleen. Le Spleen sonne aux oreilles françaises comme un mal étrange et fantastique, comme l’opiniâtre voyelle longue qui fraye son chemin jusqu’à l’intérieur de nos cerveaux pour y semer son oeuvre de destruction physique et métaphysique. Il faudra quatre poèmes portant ce même titre dans les Fleurs du Mal pour essayer de donner une image de ce qui excède les possibilités de la représentation et de ce qui dépasse les capacités de la langue française. Voici l’une de ces tentatives :
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“Dis-moi, ton coeur parfois s’envole-t-il, Agathe ?”
C’est par ces mots pressants, par cet appel jaillissant que Baudelaire se voit franchir en compagnie de l’être aimé, les immenses distances qui séparent l’ici-bas d’un ailleurs rêvé. A l’enthousiasme du départ succède cependant assez rapidement, le désenchantement et la désillusion. L’âme se retrouve alors esseulée et triste, Moesta et Errabunda comme on dit en latin. De là, rien ne l’empêche plus de se livrer avec délices aux affres morbides et angoissantes du Spleen, elle qui avait si fort désiré un Idéal hors de sa portée.
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Dette financière et dette morale
C’est ce thème dont Maupassant s’empare avec un art consommé du récit dans la petite nouvelle de 1884 qui s’intitule La Parure. Pour rembourser une dette d’argent, Mathilde Loisel accepte de se sacrifier et de mener une vie misérable. Ses rêves de jeune fille étaient pourtant grands comme le monde. Mais elle est honnête : Ce qu’elle doit, elle le doit, et elle va mettre un point d’honneur à tout rembourser, jusqu’au dernier sou. Pour se conformer à cet impératif moral, elle va accepter de s’humilier jusqu’au dernier degré et de quotidiennement subir les insultes des gens les plus méprisables. Héroïsme ? Il y a cependant le fameux “elle ne le…