Bel-Ami (1885), l’écriture journalistique

Comment écrire sur le réel ? Comment rendre compte par l’écriture de ce qui est ? Oui, le réel, la réalité, le tangible ! ce que l’on a sous les doigts enfin ! ce que l’on peut palper, toucher, étreindre ! En apparence, rien de plus simple que de dire ce qui est là. Mais en réalité, rien de plus difficile, et le héros de Bel-Ami, Georges Duroy en fait l’expérience à ses frais.

Il va donc chercher des conseils chez une certaine Madeleine Forestier, qui lui dévoile le secret de l’écriture journalistique et de l’écriture dite “réaliste”. Secret bien paradoxal à la vérité, en ce qu’il utilise abondamment les procédés de l’illusion et de la tromperie. En cela, le passage que nous étudions est à l’image du roman dans son ensemble : Le processus de l’écriture est une alchimie complexe, qui voile et dévoile d’un même mouvement. Voyage à travers les apparences trompeuses, les combines orchestrées de la politique, du journalisme et de la banque, passage de l’autre côté du rideau. Bel-Ami, écrit en 1885, n’a pas pris une seule ride.

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Pour lire Bel-Ami

Bel-Ami, c’est aussi une floppée d’adaptations cinématographiques et télévisuelles, de qualités très inégales.