Antigone

Il y a des gens qui ont des difficultés à vivre, mais qui cahin-caha, bon an-mal an, arrivent à s’en sortir plus ou moins, c’est-à-dire comme ils peuvent.


Il y en a d’autres, habités d’une étrange pulsion de mort, qui mettent leur énergie et tout leur talent à se détruire, avec la précision la plus farouche…

Antigone est le personnage du refus. Fille d’Oedipe, il y a peut-être dans son histoire personnelle de quoi alimenter un désespoir supérieur, qui la fait se détourner de cette triste comédie qu’est la vie humaine. Mythe grec, qui s’enracine probablement dans une antiquité encore plus reculée, avec des éléments égyptiens, l’histoire de la lignée maudite des labdacides, ce que l’on a appelé la Thébaïde, a trouvé sur la scène athénienne, avec Sophocle une de ses premières représentations.

Mais les mythes sont universels, et chaque époque peut en faire son miel. C’est ainsi qu’au XXème siècle, dans le contexte particulier de la seconde guerre mondiale, le dramaturge français Jean Anouilh réinterprète l’histoire d’Antigone en lui donnant des accents d’actualité.

C’est à un aperçu synthétique de cette œuvre, en 15 minutes, que je vous convie dans cette vidéo :

La vidéo

L’audio

Pour vous procurer l’Antigone de Sophocle

Pour lire l’Antigone de Jean Anouilh