• Argumentation,  Commentaire composé,  Culture littéraire,  Général,  La Fontaine,  Lecture analytique,  Lecture linéaire,  Littérature,  Oral,  Poésie

    Le Héron/La Fille

    Les Fables de La Fontaine sont bien connues pour être de petits apologues mettant en scène des animaux. « Le Corbeau et le Renard », « Le lièvre et la tortue », « La Cigale et la fourmi » sont quelques uns des innombrables exemples de cette veine animalière. Mais les Fables ont une histoire, elles ont une genèse. Leur rédaction s’est étendue sur plusieurs années et cela a laissé l’opportunité à Jean de La Fontaine d’affiner son projet, d’aiguiser son écriture, d’approfondir son art. Entre 1668, date de publication du premier recueil, d’où sont issues nombre de ses fables les plus célèbres, et 1678 date de publication du second recueil, il s’est passé dix ans.…

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    La laitière et le pot au lait

    «…et au terme de toutes mes aventures, je me suis retrouvé Gros-Jean comme devant…» La langue française d’aujourd’hui foisonne de ces expressions désuètes qui sont pour nous comme l’écho d’un autre temps, comme le reflet à la fois proche et lointain d’une époque où, pour parler la même langue, nous n’avions pas exactement les mêmes cadres de référence, la même façon de penser, la même culture. Les Fables de La Fontaine, abondamment étudiées dans nos écoles, portent en elles cet état passé de la langue. Que l’auteur ait forgé lui-même ou contribué à populariser des expressions telles que ” vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, un tiens vaut mieux…

  • Général

    Le Pouvoir des Fables

    Au XVII ème siècle, la fable est un genre mineur. Lorsqu’on est un grand auteur à cette époque, on s’attaque au genre théâtral -surtout dans la veine tragique, ou à la poésie. La Fontaine quant à lui, a pendant longtemps, cherché son style et son orientation. Personnage à part et quelque peu marginal dans sa vie comme dans son œuvre, il réussit malgré tout à imposer sa marque sur les lettres françaises, il réussit à mettre à la mode -avant qu’elle ne devienne populaire, sa vision de la littérature. Nombreux sont les passages dans son œuvre (préfaces, dédicaces, avertissements…) où il défend le genre de la Fable, en souligne l’utilité…