Sous cet étrange titre se cache une oeuvre poétique non moins étrange. Passée inaperçue lors de sa publication, elle fut vantée par Baudelaire et plus tard par les surréaliste qui voyaient en Aloysius Bertrand un “surréaliste du passé”. 15 minutes pour découvrir cette oeuvre qui passe pour le premier recueil de poèmes en prose.
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La servitude volontaire
Un jeune homme de 18 ans, avec toute la morgue de son âge, écrit un pamphlet violemment polémique qui restera connu sous le nom de Discours de la servitude volontaire. Ce jeune homme, c’est Etienne de la Boétie, humaniste et grand ami de Montaigne, à qui il doit d’avoir fait connaître son oeuvre, après sa mort prématurée. La Boétie et son Discours font date dans la littérature. L’auteur est en effet considéré comme un des premiers théoriciens de l’aliénation, et comme le père et l’inspirateur de tous les mouvements de désobéissance civile qui ont émergé dans l’histoire de l’occident. Dès 1549, il avait tout dit. Jugez plutôt :
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C’est complètement absurde !
L’absurde est une notion qui court tout au long du XX ème siècle dans une littérature européenne et française qui est un peu désorientée quant au sens à donner à la vie et à l’existence. Des auteurs aussi célèbres et divers que Camus, Beckett, Sartre ou Ionesco s’y sont essayés et ont illustré, chacun à sa façon que l’Homme était pris au piège, entre le sens et le non-sens. C’est donc dans cet “entre-deux” que se situe le personnage principal du Roi dans Le Roi se meurt, d’Eugène Ionesco. Le sujet est certes tragique, puisqu’il s’agit de la mort, dans ce qu’elle a d’inéluctable, mais le traitement est quelque part entre…